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(l'instigatrice de sujet espaces-temps)

Giverny Welsch
interprète,
chorégraphe,

pédagogue;
inter(in)disciplinée.

manifest-eau J’aime défricher le lieu, le contraindre, le manipuler, le nourrir, avec mon corps, depuis nos corps. J’aime faire percuter les ambiances, travailler avec ces vulnérabilités qui nous poussent à persister à rester, d’investiguer les curiosités originales, les tabous sensibles, soulever les sens, conserver l’intégrité du vivant. J’aime les textures innombrables, celles du futur et celles des souvenirs aussi. Je veux libérer le mystère tout en honorant sa tension, gouter au vent, frôler l’intouchable, me hisser dans des matières fertilisantes, servir pour voir naitre et grandir. J’ai envie de donner naissance à l’amour du mouvement collectif; de voir les choses par la puissance des sensations, des émotions et de la raison; de donner l’envie et le plaisir à la nécessité de comprendre le monde d’aujourd’hui dans sa forme la plus honnête possible. Je suis une penseuse du mouvement qui aspire à voir le monde se mouvoir au-delà du surmoi, à être en paix avec le lieu vital de la contemplation, du presqu'inactif et de l’infiniment petit, du laid et de la tristesse, de la rage à l’excitation, de l’épiphanie à la léthargie. J’aspire à trouver le moyen d’éduquer au travers de médiums créatifs, subtils et intuitifs. Pour ce faire, je m’expose / et ce faisant, j’essaie d’exposer l’impromptu des choses. Ainsi, j’ose rendre hommage / à ce qu’on associe souvent à l’insignifiance de la vie / j’ose peut-être mettre de l’avant le processus de l'inconfort / mais d’où immerge, dans la construction des choses, ce bâtiment précieux, lieu de confrontations et de pulsions. Notre corps vanille extra fort.

bio   Giverny Welsch a gradué du baccalauréat en danse de l'UQÀM en 2018 du profil d’interprétation, où elle est introduite pour la première fois à des notions approfondies de certaines approches somatiques (Feldenkreis, BMC, Alexander, Anna Halprin). C'est là, qu'elle y découvre une manière originale, organique, accessible, sensible et humaine d'éduquer, voire rééduquer, au mouvement. Trouvant troublant de voir les gens s'abstenir de s'exprimer par le corps, comme une résistance peu nécessaire quoique compréhensible, elle décide d'entreprendre la vocation de trouver un moyen stimulant et évocateur d'initier à la somatique.

Ainsi, de nature engagée, aujourd'hui, Giverny Welsch travaille à l’élaboration de projets de médiation culturelle, soit de sensibilisation par l'art et la culture, consistant à éveiller à la relation entre l'individu et les corps-d'eaux. Pour ce faire, elle combine trois pratiques convergentes et interreliées : du mouvement somatique à la création d'installations immersives, jusqu'à la plongée sous-marine - plus particulièrement, à la confection d'imageries subaquatiques. En amont, elle veut documenter et partager le travail et l'effort investit à restaurer les écosystèmes marins, ce qui, selon elle, devrait être davantage connu pour comprendre l'impact des changements climatiques et leurs causes.

C'est à l'occasion de son mémoire en danse au Département de danse de l'Université du Québec à Montréal, qu'elle tente de cerner l'efficacité d'un tel dispositif de médiation culturelle et artistique, se voulant et technologique, et performatif, et participatif, et immersif, qui permettrait (peut-être) à son public d’incarner, et même d’imaginer, son corps propre en relation avec la vie aquatique, tant en eux et elles, qu'autour.

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