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manifest-eau
J’aime le lieu, le corps, le jouer, le nourrir. J’aime faire percuter les ambiances, transformer ces vulnérabilités qui nous poussent à persister, à rester, à investiguer les curiosités originales, les tabous; à se livrer aux sens comme ils se livrent à nous.
Je recherche à conserver l'intégrité du vivant par les gestes amoureux. J’aime les textures incommensurables, celles du futur et celles des souvenirs aussi. Je veux libérer le mystère tout en honorant sa tension, gouter au vent, frôler l’intouchable, me hisser dans des matières fertilisantes, voir naitre et grandir.
J’ai envie de donner naissance à l’amour du mouvement collectif; de voir les choses par la puissance des sensations, des émotions et de la comlexité; de donner l’envie et le plaisir à comprendre le monde autrement.
Je suis une penseuse du mouvement qui aspire à voir le monde être en paix avec le lieu vital de la contemplation, du presqu'inactif et de l’infiniment petit, du laid et de la tristesse, de la rage à l’excitation, de l’épiphanie à la léthargie.
J’aspire à trouver le moyen d’éduquer au travers de médiums créatifs, subtils, intuitifs, mais immersifs.
Pour ce faire, j’essaie le doux impromptu des choses. Ainsi, j’ose rendre hommage à ce qu’on associe souvent à l’insignifiance de la vie, j’ose peut-être mettre de l’avant le processus de l'inconfort, de nature invisible, mais d’où émerge la construction des choses, un bâtiment précieux, lieu de confrontations et de pulsions. Notre corps vanille extra fort.










Engagée et d'une passion inouïe pour l'eau, aujourd'hui, je [Giverny Welsch, artiste interindisciplinée] travaille le mouvement pour la conception de projets immersifs.
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C'est au travers de l'imaginaire corporelle et l'imagerie immersive que j'espère veiller à la sensibilisation de la relation entre le corps et les cours-d'eaux.
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Je me prête ainsi à la vidéo expérimentale pour documenter l'expérience subaquatique et en développer l'essence d'une pratique artistique du mouvement et de la performance.















C'est depuis la conscientisation d’un temps et d’un espace précis, vécu, à diverses occasions et dans différents contextes, que Giverny crée depuis sa peau qui se mute au toucher, se moule aux sons, s'adapte aux regards, se transforme au gouté, se prolonge en l’odeur… C’est selon elle, une manière d’explorer sa sensualité dite sujet : une sensualité qui s’élargie du complexe d’oepide et du plaisir-capacitaire – de la quête de l’objet-de-désiré. tout son contraire en fait, vers le désir-du-sujet, sans satisfaction concrète, une satisfaction inatteignable dans le monde visible : une sensualité qui se vit à l’intérieur de soi. Ainsi, la sensualité-sujet s’attarde davantage à l’état serein, de douceur, de déresponsabilisation de l’autre, ultimement à l’écoute complet de soi, son corps-esprit. Désormais soumis à entendre la puissance de ses sensations sans but précis mis à part la découverte, et peut-être aussi l’idée de s’injecter dans ses mystères imaginaires en toute sécurité.
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Au cours de sa recherche, Giverny s’est intéressée à la première manifestation de la sensualité, et c’est ainsi attarder l’univers de l’eau, ou plutôt, à l’espace in utéro. Elle m’est donc un arrêt à l’académisme conventionnel et part au Mexique pour 1 mois, au centre de recherche Takata, pour y conduire une recherche expérimentale sur la sensualité sous l’eau. C’est lors de sorties de plongée sous-marine, au sein de la communauté de plongeur.euse.s de Mahahual, que Giverny a davantage cerné les propriétés de ce propos. Enfin, c’est en une approche au corps décomplexée qu’elle s'attarde aux sens qui empreignent-traversent la peau. Plus franchement, c’est une nouvelle manière de concevoir le plaisir qui se manifeste, sans l’obtention d’un gain apparent. Tout un éventail des plaisirs de la chair-sensation s'ouvre.
Toute une question sur le plaisir, et son prolongement, est à saisir.
Beaucoup de jugements de la peau, du plaisir, de la sensualité même, sont à nuancer, voire à déconstruire.
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Avec comme grand projet de retracer l’histoire de sa sensualité propre, de sa conception à sa palpitation, Giverny croit par le fait même, pouvoir enrichir la pauvre culture de l’intelligence corporelle en valorisant le plaisir et les sens, contrant, espère-t-elle, à l’attaque du sensible en engendré par le capitalisme sauvage (Garcia, 2020).









Est née une pratique,

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C'est notamment dans le cadre de Nous Sommes L'été 2022, accompagnée de Lucy Fandel au conseil artistique, que je mets à épreuve une pratique de transmission de matériel somatico-chorégraphique visant à développer le sentiment de connexion profonde à soi et aux autres. L'idée est de trouver des stratégies pédagogiques par l'introduction d'espaces-jeux d'improvisations, encadrés notamment de l'espace protocolaire de la plongée sous-marine et de l'apnée, et aussi, de la communication non-violente (CNV), de ma recherche indépendante sous l'eau. discussions, sphères, liquides, souffle, imagination et banc de poissons étaient au rendez-vous.
Puis, un prototype


Le prototype éclaboussures se veut être une expérience vivante et humaine, virtuelle et participative, et possiblement sensuelle. Au travers de ce dispositif se trace une conversation kinesthésique sur le thème des eaux, guidant son public depuis avec des concepts biologiques et bio-mécaniques. L’idée est de trouver une manière de redonner la confiance viscérale et originelle au corps, et ce, en en décortiquant ses multiples composantes aqueuses, mais aussi lui permettant d'exister dans son imaginaire singulier et aqueux propre . Les participant.e.s sont donc invité.e.s à parcourir leur identité depuis leur existence intra utérine, jusqu'aux éclaboussures de leur existence sur l’environnement.
Enfin, une OBNL...


sujet
espaces-
temps


Il y a un an maintenant, je fonde sujet espaces-temps comme une douce activiste et artiste protectrice des environnements subaquatiques.
sujet espaces-temps est une organisation à but non-lucratif visant à créer une plateforme pour donner l’occasion à plusieurs disciplines différentes de s’allier au service d’une mission collective, soit celle de sensibiliser, d’éduquer et d’émerveiller sur la dynamique entre les sujets et les espaces-temps.
Le mandat de sujet espaces-temps est d'allier son public-spectateur avec son essence empathique pour l'environnement, d'inspirer la transformation.