top of page
Il y a un an maintenant, Giverny fonde sujet espaces-temps pour s'inscrire dans sa pratique artistique de manière plus assumée que jamais : comme une douce activiste  et protectrices des environnements subaquatiques. 
 

 

bio   Giverny Welsch a gradué du baccalauréat en danse de l'UQÀM en 2018 du profil d’interprétation, où elle est introduite pour la première fois à des notions approfondies de certaines approches somatiques (Feldenkreis, BMC, Alexander, Anna Halprin). C'est là, qu'elle y découvre une manière originale, organique, accessible, sensible et humaine d'éduquer, voire rééduquer, au mouvement. Trouvant troublant de voir les gens s'abstenir de s'exprimer par le corps, elle décide d'entreprendre la vocation de trouver un moyen stimulant et évocateur d'initier au mouvement.

De nature engagée et d'une passion inouïe pour l'eau, aujourd'hui, Giverny Welsch travaille à l’élaboration de projets immersifs, veillant à la sensibilisation par l'art et la culture à la relation entre l'individu et les corps-d'eaux. Pour ce faire, elle combine trois pratiques convergentes et interreliées. Du mouvement somatique et de la danse, à l'installation immersivepropulsée par l'imagerie subaquatique et la plongée scientifique, elle documente et partage ses efforts à restaurer les écosystèmes marins, mais aussi à retrouver un sens à soi à travers sa pratique corporelle qu'elle nomme sensualité(s). En fin de compte, elle tient à partager les liens qu'elle développe entre sa vie psychique et son environnementalisme, d'une éthique conséquentialiste, comme quoi le pouvoir du changement réside aussi en soi.

D'ailleurs, c'est à l'occasion de son mémoire en danse au Département de danse de l'Université du Québec à Montréal, qu'elle tentera de bâtir un dispositif, et technologique, et performatif, et participatif, et immersif, permettant de partager les ponts qu'elle fait entre différents sujets issues de la danse contemporaine, la somatique et la plongée sous-marine, soit : la peau, l'eau et l'éthique. À suivre.

sujet(s) logo.jpg

SENSUALITÉ(S) 

une pratique facilitatrice pour une sensualité collective basée en l'empathie kinesthésique et les protocoles et communications employées en plongée sous-marine

C'est notamment dans le cadre de Nous Sommes L'été 2022, accompagnée de Lucy Fandel au conseil artistique, que je mets à épreuve une pratique de transmission de matériel somatico-chorégraphique visant à développer le sentiment de connexion profonde à soi et aux autres. l'idée est de trouver des stratégies pédagogiques par l'introduction d'espaces-jeux d'improvisations. inspirée surtout par l'espace protocolaire de la plongée sous-marine et de l'apnée, mais aussi de la communication non-violente (CNV), de ma recherche indépendante sous l'eau : la sensation originelle et surtout de l'imagination corporelle de l'approche somatique BMC,  j'ai nommé ce processus de facilitation : sensualité(s). discussions, sphères, liquides, souffle, imagination et banc de poissons étaient au rendez-vous.

in utero_noname_edited.jpg

ÉCLABOUSSURES

le prototype d'un dispositif d’immersion aquatique : une installation pour sensibiliser aux divers corps d'eaux 

Le prototype éclaboussures se veut être une expérience vivante et humaine, virtuelle et participative, et possiblement sensuelle. Au travers de ce dispositif se trace une conversation kinesthésique sur le thème des eaux, guidant son public depuis avec des concepts biologiques et bio-mécaniques. L’idée est de trouver une manière de redonner la confiance viscérale et originelle au corps, et ce, en en décortiquant ses multiples composantes aqueuses, mais aussi lui permettant d'exister dans son imaginaire singulier et aqueux propre . Les participant.e.s sont donc invité.e.s à parcourir leur identité depuis leur existence intra utérine, jusqu'aux éclaboussures de leur existence sur l'environnement.

me%20baigner%20dans%20toi%20mon%20amour_

VIDÉOS EXPÉRIMENTALES persister ensemble, s'accumuler, se superposer, traverser les forces.

de nos sens, nos imaginaires, leurs extensions dans le monde des perceptions. ce monde réel que l'on perçoit et que l'on reconstitue dès le lieu de l'âme et du corps, en une image, puis plusieurs images. finalement, ses accumulations de matos qui nous habitent infiniment, qui passent inévitablement d'un transfert quelconque. ce que j'aime comparer aussi à des formes de sensualités, ses danses inspirées depuis nos techniques jusqu'à nos entrailles, des habitus comme manger à se lier à l'autre. cette manière d'être profondément connecté à soi et à l'environnement, déceler ce qui nous a constitué, ce qui nous marque sans vraiment arrêter de chercher. transferts accumulés est une tentative de mettre en image l'impossible reproduction de la manifestation vive d'une sensualité vécue ici, puis là.

enveloppe
07:39
como mango
07:09
rien de complètement calme
06:35
banane-paysage
01:50
070101150023.jpg
me%20baigner%20dans%20toi%20mon%20amour_edited_edited.png

manifest-eau J’aime défricher le lieu, le jouer, le nourrir, avec mon corps, depuis nos corps. J’aime faire percuter les ambiances, transformer ces vulnérabilités qui nous poussent à persister, à rester, investiguer les curiosités originales, les tabous sensibles, soulever les sens, conserver l’intégrité du vivant. J’aime les textures incommensurables, celles du futur et celles des souvenirs aussi. Je veux libérer le mystère tout en honorant sa tension, gouter au vent, frôler l’intouchable, me hisser dans des matières fertilisantes, servir pour voir naitre et grandir. J’ai envie de donner naissance à l’amour du mouvement collectif; de voir les choses par la puissance des sensations, des émotions et de la raison; de donner l’envie et le plaisir à la nécessité de comprendre le monde d’aujourd’hui dans sa forme la plus honnête possible. Je suis une penseuse du mouvement qui aspire à voir le monde se mouvoir au-delà du surmoi, à être en paix avec le lieu vital de la contemplation, du presqu'inactif et de l’infiniment petit, du laid et de la tristesse, de la rage à l’excitation, de l’épiphanie à la léthargie. J’aspire à trouver le moyen d’éduquer au travers de médiums créatifs, subtils, intuitifs, mais immersifs. Pour ce faire, je m’expose, et ce faisant, j’essaie d’exposer l’impromptu des choses. Ainsi, j’ose rendre hommage à ce qu’on associe souvent à l’insignifiance de la vie, j’ose peut-être mettre de l’avant le processus de l'inconfort, le travail le plus invisibles/  mais d’où immerge, dans la construction des choses, ce bâtiment précieux, lieu de confrontations et de pulsions. Notre corps vanille extra fort.

bottom of page