SUJ.E.T
(pour sujet espaces-temps)
giverny welsch, artiste inter(in)disciplinaire
émergente
@Jimmy Francoeur
manifesto​
J’aime le lieu du corps, le déjouer, le nourrir. J’aime faire percuter les ambiances, transformer ces vulnérabilités qui nous poussent à persister, à rester, à investiguer les curiosités originales, les tabous; à se livrer aux sens comme ils se livrent à nous.
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Je recherche à conserver l'intégrité du vivant par les gestes amoureux. J’aime les textures incommensurables, celles du futur et celles des souvenirs aussi. Je veux libérer le mystère tout en honorant sa tension, gouter au vent, frôler l’intouchable, me hisser dans des matières fertilisantes, voir naitre et grandir.
J’ai envie de donner naissance à l’amour du mouvement collectif; de voir les choses par la puissance des sensations, des émotions et de la complexité; de donner l’envie et le plaisir à comprendre le monde autrement.
Je suis une penseuse du mouvement qui aspire à voir le monde être en paix avec le lieu vital de la contemplation, du presqu'inactif et de l’infiniment petit, du laid et de la tristesse; de la rage à l’excitation, de l’épiphanie à la léthargie.
J’aspire à trouver le moyen d’éduquer au travers de médiums créatifs, subtils, intuitifs, tout en étant immersifs.
Pour ce faire, j’essaie le doux impromptu des choses. Ainsi, j’ose rendre hommage à ce que l'on associe souvent à l’insignifiance de la vie. J’ose peut-être même mettre de l’avant le processus de l'inconfort, d’où émerge la reconstruction des choses, un chantier précieux, lieu de confrontations et de pulsions de nos corps vanilles extra forts.
@Jimmy Francoeur
bio
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Depuis l'obtention de son baccalauréat en danse à l'UQAM en 2018, giverny développe des projets de danse performative écoféministe. Ainsi, elle creuse une pratique singulièrement sensuelle en correspondance avec le milieu aquatique. De plus, elle élargit ses méthodes de création pour une voix chorégraphique d'autant plus complète, à travers le dessin, les confections textiles, la photographie et le traitement audiovisuel.
En tant qu'entrepreneuse artistique, giverny welsch s'implique lentement et subtilement dans la conception de projets de médiation culturelle. Elle développe ainsi des initiatives de sensibilisation aux mondes aquatiques, en utilisant l'art de la performance et la danse pour des fins d'expériences immersives. Ses projets sont aujourd'hui présentés sous l'égide de sujet espaces-temps, une OBNL dédiée à l'entrainement d'un rapport incarné aux différents plans d'eau. Elle combine trois pratiques convergentes, soit la pratique d'inspiration somatique, la danse et la vidéo expérimentale.
Cherchant à consolider sa démarche artistique, giverny welsch poursuit une maîtrise en danse, sous la direction de Caroline Laurin-Beaucage. Obsédée par l'objet qu'est la peau, elle est à la recherche d'une esthétique particulière, d'une peau-éthique, alors qu'elle perçoit sa peau comme le manuscrit psychique lui permettant de mieux élucider son éthique de travail.
Elle travaille actuellement avec le collectif Laborare, Compagnie Optixx, Human Playground, en tant que performeuse/créatrice/co-chorégraphe/collaboratrice.
